Interpellé fin 2018 sur la question de l’amiante dans les écoles, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, avait annoncé une “cellule du bâti scolaire” pour traiter le sujet. Un directeur a été nommé courant juillet à la tête de cette cellule, et ses différentes missions ont aussi été dévoilées à travers une réponse ministérielle.
On en sait (un peu) plus sur cette fameuse cellule « bâti scolaire », annoncée depuis bientôt un an en réponse à la problématique de l’amiante dans les écoles. Interpellé une nouvelle fois sur le sujet à l’Assemblée nationale, le ministère de l’Éducation nationale balaye les différentes missions de cette cellule. Celle-ci aura vocation à coordonner les actions autour de trois grands thèmes : « le suivi de l’état bâtimentaire des établissements, la prévention des risques et la capacité de conseil auprès des collectivités maîtres d’ouvrage, notamment dans le cadre des réflexions autour de ce que doivent être les écoles, collèges et lycées du futur ».
Rôle d’interface
« Dans ce cadre, la cellule bâti scolaire aura notamment pour mission de mettre en place un dispositif de suivi de l’état du bâti scolaire, consolidé au niveau national, permettant de disposer d’une vision globale de la situation bâtimentaire des écoles, collèges et lycées. Ce dispositif devra s’appuyer sur les éléments déjà existants, afin de limiter les sollicitations auprès des acteurs de terrain, et permettre une mise en commun et une analyse des différentes données recueillies. Sur la base de ce dispositif de suivi, la cellule bâti scolaire assurera un rôle d’interface entre l’ensemble des parties prenantes : collectivités, usagers, services de l’administration centrale et services déconcentrés, autres services de l’État. »
Depuis mi-juillet, cette toute nouvelle cellule dispose aussi d’un directeur. Sidi Soilmi, ingénieur, cadre supérieur des administrations parisiennes, a été nommé par arrêté, directeur de projet chargé de la cellule « bâti scolaire » du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, pour une durée de trois ans à compter du 17 juillet 2019.