Intracting, prêts, CEE, concours CUBE.s… Plusieurs dispositifs récemment mis en place offrent un cadre à la rénovation des bâtiments d’enseignement. Explications.
Le plan de rénovation du parc public passera d’abord par les établissements d’enseignement. C’est en tout cas ce qu’a réaffirmé Édouard Philippe, à l’occasion de son discours de clôture devant les maires de l’association des villes de France, mi-juin (à 9’28). Le Premier ministre est ainsi revenu sur le plan de réhabilitation thermique des bâtiments publics, présenté dans ses grandes lignes il y a un peu moins d’un an.
Intracting
Financé à hauteur de 3 milliards d’euros, ce plan doit s’étendre jusqu’en 2022. Il vise en priorité les bâtiments éducatifs et d’enseignement et les bâtiments publics appartenant aux collectivités territoriales. Les fonds financeront prêts, montages financiers type intracting (actuellement déployé par la Caisse des dépôts et ciblant les universités et depuis peu les collectivités) et dotations de soutien à l’investissement local.
Cette annonce du Premier ministre – pas vraiment nouvelle cependant – a été saluée à l’occasion de la dernière assemblée générale du Plan Bâtiment durable, par ailleurs copilote d’un rapport sur le sujet en 2018 au côté de la Caisse des dépôts.
CEE
En attendant le déploiement de l’ensemble de ces aides – il existe déjà l’Édu prêt – les acteurs de la rénovation des bâtiments éducatifs pourront également compter sur le programme « tRees ». Financé via les CEE, il développera une plateforme « permettant la cartographie, le ciblage, la standardisation d’opérations de rénovation énergétique des bâtiments éducatifs ».
Concours d’économie d’énergie
À signaler également que le concours CUBE 2020 s’est ouvert aux établissements scolaires avec le lancement de Cube.s. cet hiver. Ce concours d’économie d’énergie, organisé par l’Ifpeb, consiste à encourager, durant la saison de chauffe, la réalisation d’économies d’énergie. Il permet aux structures participantes – sous forme ludique, et en s’appuyant sur une dynamique de groupe – de dégager en moyenne 10% d’économies en un an.
Pour rappel, le parc public des collectivités territoriales représente 280 millions de m2. Plus de la moitié – 150 millions de m2 – accueillent des locaux d’enseignement. « Les écoles représentent à elles seules 30% de la consommation d’énergie des bâtiments communaux », rappellent les pouvoirs publics. Pour s’inscrire, c’est ici