La construction passive met le cap sur la Méditerranée. Pour quantifier précisément les économies dégagées par les maîtres d’ouvrage, qui privilégieraient les standards passifs pour la construction ou la rénovation de leurs bâtiments, le cluster EnvirobatBDM recherche un prestataire.
Ce dernier devra fournir des outils permettant « d’évaluer le coût global » d’opérations-pilotes menées dans le parc du bailleur social Erilia*. Avec un objectif : chiffrer précisément les gains et/ou moins-values de deux projets – une opération neuve niveau BDM Bronze passif, une opération de rénovation – par rapport à une construction réglementaire. Une opportunité de valider, à l‘échelle de la région, la logique qui veut que les surcoûts de conception et de réalisation d’un bâtiment passif sont largement compensés par les gains de fonctionnement et d’exploitation du bâtiment.
L’association « la Maison Passive », qui gère le label en France, estime que le surcoût d’une construction passive atteindrait 5 à 10% par rapport à une construction réglementaire résidentielle. Il serait en revanche « proche de zéro » dans la construction tertiaire.
Les candidats ont jusqu’au 28 août pour remettre leur offre. La synthèse des enseignements des trois opérations sera présentée au 1er semestre 2018. Pour en savoir plus
* 55 000 logements sur le territoire national.