Moyens en légère diminution et nouvelles missions au programme.
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Un budget global en baisse
En période de restriction budgétaire, l’Anah ne fait pas exception. Son budget d’intervention 2018 atteindra près de 800 millions d’euros (799,2 millions précisément), en baisse par rapport à l’année 2017 (823,1 millions d’euros). Malgré cette diminution de l’enveloppe globale, il « est en cohérence avec les objectifs ambitieux fixés à l’Agence par le Gouvernement », indique l’Anah.
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« Habiter Mieux » : objectif en hausse
Le programme de lutte contre la précarité énergétique, conduit par l’Anah depuis 2010, devrait permettre de rénover au niveau énergétique 75 000 logements en 2018. Pour rappel, si on ne dispose pas encore des chiffres 2017, l’Anah a contribué à rénover sur le plan énergétique près de 41 000 logements en 2016. Le précédent gouvernement avait tablé – via ce programme – sur un objectif de 100 000 logements en 2017.
La lutte contre les passoires thermiques est l’une des quatre priorités du nouveau Plan de rénovation énergétique, esquissé fin novembre par le ministre de la transition énergétique. Il doit conduire à rénover « d’ici dix ans les 7,5 millions de logements anciens mal isolés et consommant trop d’énergie ».
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Intégration des « travaux simples »
Autre nouveauté annoncée pour l’année à venir, l’élargissement du programme « Habiter Mieux » au mono-travaux. Actuellement, pour bénéficier des différentes aides du programme, les ménages concernés (propriétaires occupants ou propriétaires bailleurs modestes) doivent, avec l’aide d’un opérateur-conseil, réaliser des travaux permettant un gain énergétique de 25% après travaux minimum.
Dès l’année prochaine, l’Anah proposera aux seuls propriétaires occupants modestes une nouvelle aide financière (7000 à 10 000 euros), destinée à financer un seul type de travaux : isolation de combles aménagés ou aménageables, isolation des murs ou changement de la production de chaleur.
S’il pourra toujours choisir d’être accompagné par un opérateur-conseil, le bénéficiaire modeste n’aura qu’une seule obligation : avoir recours à une entreprise RGE.
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Cap sur les collectivités
Après les copropriétés fragiles en 2017, les équipes de l’Anah viseront les petites et moyennes collectivités. Un nouveau dispositif « chefferie de projet », mis en place dès le 1er janvier 2018, permettra de fournir une aide financière – 40 000 euros par an maximum – aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Elle est destinée à financer un poste de chef de projet pour le pilotage de leurs opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH), en renouvellement urbain et copropriétés dégradées. Environ 100 à 120 chefs de projet devrait financé chaque année.