Le Collectif des acteurs du passif a présenté les résultats d’une étude réalisée en partenariat avec le cd2e.
Avec plus de 75 000 m2 de bâtiments certifiés, les Hauts-de-France se placeraient désormais en tête des régions françaises en termes de construction passive. C’est ce qui ressort du bilan réalisé par le Collectif des acteurs du passif, qui rassemble une trentaine d’acteurs nordistes de la filière (maîtres d’ouvrage, architectes, BET, fabricants, entreprises…), présenté à l’occasion du troisième forum régional de la construction passive.
Concrètement, « un bâtiment scolaire passif ou niveau passif sur trois est en Hauts-de-France. Côté bâtiment tertiaire, c’est un sur quatre, et une maison sur cinq », précise Marie Darul, chargée de mission éco-construction au cd2e, le pôle d’excellence sur les écoactivités, basé à Loos-en-Gohelle, qui anime la communauté. Et la tendance est en forte augmentation puisque, entre 2014 et 2017, le nombre de projets a été multiplié par trois.
Coût du passif
Le Forum régional a également été l’occasion de présenter les grandes lignes de sa première étude sur le coût réel des constructions passives. Construite en partenariat avec les économistes de la construction de l’Untec sur l’examen de 65 bâtiments (36 passifs et 29 non passifs), et en utilisant 14 critères (méthode constructive, équipements…), elle confirme les tendances nationales constatées par la Maison passive France : si le surcoût du passif peut atteindre 10% maximum en logement, il est inexistant dans le tertiaire.
« L’étude est amenée à se poursuivre l’année prochaine, souligne Marie Darul. Nous devrions intégrer l’exploitation-maintenance ».