Les charges de copropriétés ont augmenté de 3,1% en moyenne en France, entre 2017 et 2018.
Étonnement, la hausse la plus faible concerne Paris (+ 0,3%) et la plus élevée Montpellier (+5,7%), selon les résultats de l’Observatoire de MeilleureCopro. Le site, spécialisé dans la réduction des charges de copropriété, a passé au crible un échantillon de 208 000 copropriétés (soit 26 % du parc des copropriétés).
Cette tendance à la hausse peut s’expliquer par différents facteurs : hausse des déclarations de sinistre auprès des assureurs (notamment dégâts des eaux, à + de 24%), augmentation des honoraires de syndic (10,2% à Paris, 20% à Lyon), hausse des besoins de chauffage notamment dans le sud-est de la France.
Paris au sommet
Si les charges des immeubles parisiens n’enregistrent qu’une hausse limitée on l’a vu, elles continuent de battre des records, et atteignent en moyenne 40 €/m2 contre 24 €/m2 en province soit un écart de 66%, toujours selon le site MeilleureCopro.
En cause : la présence plus fréquente d’ascenseurs, de gardiens et d’installations de chauffage collective… Il n’empêche, ces dépenses « progressent généralement moins vite que celles de résidences situées en région », grâce notamment à une concurrence accrue entre acteurs.
Une seconde étude, réalisée par Flatlooker, consacrée aux charges de copropriétés des seuls immeubles parisiens, permet d’affiner ce montant moyen annuel de 40 €/m2 par arrondissement. Ainsi, selon le site immobilier qui a étudié les charges de plus de 1500 logements, les trois arrondissements les plus chers de la capitale sont les 16ème, 8ème et 15ème (entre 3,17 et 4,01/m2 par mois). « Le gardiennage y est plus fréquent, tout comme les locations avec services (chauffage, internet, électricité) ce qui fait monter le prix des charges locatives », précise Nicolas Goyet, co-fondateur du site. À l’inverse, « les arrondissements centraux ont les charges les moins élevées ».