Le surcoût maximum estimé entre RT 2012 et une construction E+ C- de niveau E2.
Construire un bâtiment labellisé E2 dans le cadre de l’expérimentation E+ C- implique un surcoût « inférieur à 5% », selon Emmanuel Acchiardi. Le sous-directeur de la qualité et du développement durable dans la construction à la Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages (DHUP) s’exprimait devant les professionnels, à l’occasion de la troisième édition d’EnerJ-meeting, sur laquelle revient le site batiactu.fr
Pour atteindre le E3 C2, plus exigeant, le surcoût sera logiquement « plus significatif » a indiqué le responsable de la DHUP. Sans pour autant livrer de « chiffre précis », faute de données économiques suffisantes transmises par les acteurs de l’expérimentation.
Préfigurant la future réglementation environnementale, l’expérimentation E+ C- a été lancée en 2016 par les pouvoirs publics. Elle comprend deux critères : la consommation énergétique et le poids carbone de la construction. Début 2019, environ 600 bâtiments étaient engagés dans cette démarche, dont une grande majorité en niveau E2 C1.
La loi Elan a gravé dans le marbre l’arrivée de cette nouvelle réglementation à l’horizon 2020. Le décret devrait être publié « au 1er semestre 2020 » pour une entrée en vigueur en 2020, précisait la circulaire de présentation des dispositions d’application immédiate de la loi.