Le projet est porté par la coordination des associations de victimes de l’amiante et des maladies professionnelles (Cavam).
Après avoir récemment interpellé des élus (responsables nationaux, députés et sénateurs), et notamment Nicolas Hulot et Agnès Buzyn, l’idée a trouvé un écho auprès de certains élus, puisque le sénateur Philippe Madrelle (Gironde – SOCR) a ainsi soulevé la question auprès du Ministère de la transition écologique et solidaire.
Soulignant « les risques de contamination professionnelle ou environnementale consécutive à l’inhalation des poussières d’amiante toujours aussi présents », et la prévision de « 100 000 décès d’ici à 2050 pour les 2 millions de salariés potentiellement exposés aux risques de l’amiante », le sénateur explique que « les opérations de désamiantage ne devraient pas être soumises aux lois du marché, aux objectifs impératifs de rentabilité, mais obéir à la réglementation stricte afin que les générations futures ne soient pas à nouveau confrontées à des risques sanitaires. »
« La création d’un pôle public d’éradication de l’amiante en France s’inscrit dans un projet de développement respectueux de l’environnement et des biens communs, porté par une structure administrative et juridique indépendante. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les dispositions qu’il compte prendre dans la perspective de la mise en place d’un tel dispositif. »